Thierry de Montbrial
Biographie Principales dates Curriculum
1963-2008

Ecole Polytechnique

1963-1965 : Elève à l’Ecole polytechnique, dont il sort classé troisième en 1965, ce qui lui donne accès au Corps des Mines
1968-1969 : Maître de conférences à l’Ecole polytechnique. Il développe un enseignement de point en économie mathématique, qui donnera naissance à son premier livre (Economie théorique).
1973 : Elu professeur « d’exercice complet » à l’Ecole polytechnique. L’élection de Thierry de Montbrial répondait au choix stratégique de l’Ecole de placer l’économie au même rang que les grandes disciplines scientifiques traditionnelles.
1974 : Président du département des Sciences économiques. Pendant 18 ans, son enseignement s’adresse à la totalité des élèves de l’Ecole. Il contribue ainsi à la formation d’une partie des élites de la France, pour toute une génération. Cet enseignement porte sur les modèles fondamentaux de la microéconomie et de la macroéconomie, ainsi que sur une approche critique des bases de l’économétrie. Il en est résulté un livre : La Science économique ou la stratégie de l’homme vis-à-vis des ressources rares (PUF, 1988).
Après 1992, il fait donne par ailleurs des cours en géopolitique et géostratégie. Le 7 mai 2009, lors d’une séance solennelle organisée en son honneur au terme de 40 ans d’enseignement, Thierry de Montbrial donne une leçon finale intitulée La géopolitique entre guerre et paix.

1966-1969

Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris. Ingénieur du Corps des Mines

1966-1967. Ingénieur élève du Corps des Mines. Elève de Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988.
En 1969, il devient maître de conférences à l’Ecole polytechnique où il enseigne l’économie mathématique et en 1970 il donne des cours à la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nancy.
Ingénieur des Mines à Metz (nommé Ingénieur général des Mines en 1988).

1970

Docteur en économie mathématique à University of California, Berkeley

Docteur en économie mathématique à University of California, Berkeley, sous la direction du professeur Gérard Debreu (prix Nobel d’économie 1983).
1970. Ingénieur des Mines à Metz. En même temps, il continue d’enseigner l’économie mathématique à l’Ecole polytechnique et donne des cours à la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nancy.

1970-1973

Chargé de mission au Commissariat Général du Plan

Tout en poursuivant ses activités d’enseignement, il est nommé chargé de mission au Commissariat Général du Plan (CGP), la grande institution créée après la Seconde Guerre mondiale par Jean Monnet autour du concept original de « planification indicative ». Au Plan, les travaux de Thierry de Montbrial portent essentiellement sur : (1) l’introduction de la monnaie et de l’économie internationale dans la méthodologie de la planification ; (2) la pertinence des grands modèles économétriques et la question de la possibilité de représenter adéquatement le cheminement entre le « court terme » et le « moyen terme » ; (3) les notions de prévision et d’erreur de prévision.
En 1973, il publie dans la Revue d’économie politique un article sur l’équilibre monétaire, où il poursuit ses réflexions de Berkeley en les rattachant, notamment, aux travaux trop méconnus de Jacques Rueff.

1971

Economie théorique

PUF

Le début de ce livre est consacré à la théorie de la décision et à la théorie des jeux ; la théorie de l’équilibre général est ensuite présentée en profondeur, suivie de la notion d’équilibre temporaire. La théorie classique de l’intérêt et l'équilibre temporaire et les travaux de Hicks sont alors présentés dans un cadre unifié. Le dernier chapitre est consacré aux contributions de Arrow, Debreu et Radner sur l'incertitude.

Economie théorique
1973-1979

Directeur du Centre d’Analyse et de Prévision, CAP, du Ministère des Affaires étrangères

En 1973, Michel Jobert, ministre du président Georges Pompidou, le charge de mettre en place au ministère des Affaires étrangères un Centre d’Analyse et de Prévision (CAP), devenu Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS).

A la tête du CAP(S), Thierry de Montbrial est à l’origine de ce qu’il appelle une diplomatie intellectuelle, qui le conduit notamment à nouer des liens étroits aux Etats-Unis où il a accès aux plus hautes personnalités de l’époque, ainsi qu’au Japon. En reconnaissance de son action dans les années 1970 et lors de la décennie suivante, l’Empereur du Japon lui décernera plus tard l’Ordre du Soleil Levant, Etoile d’or et d’argent.

Thierry de Montbrial s’intéresse particulièrement à la construction européenne et aux relations franco-allemandes, et devient un membre actif du Club Bilderberg et de la Commission Trilatérale, deux institutions dont la France était essentiellement absente. Il sera membre du Comité directeur du Bilderberg de 1976 à 2012. Dans le cadre de la Trilatérale, il rédigera en 1982 avec l’ambassadeur Nobuhiko Ushiba et le professeur de Harvard Graham Allison, une étude intitulée Sharing Global Responsibilities qui préfigure ses travaux ultérieurs sur la gouvernance mondiale.

Pendant toutes ces années, les travaux du CAP(S) portent notamment sur l’énergie (la période est marquée par les chocs pétroliers de 1973 et de 1978), l’économie internationale, la détente en Europe et les grandes questions stratégiques et le désarmement.

1976-2011

Membre du Comité directeur des Bilderberg Meetings

©Crédit photo : photothèque Ifri

depuis 1979

Fondateur et Président exécutif de l’Institut français des relations internationales (Ifri)

Fort de ses expériences antérieures et de sa notoriété, Thierry de Montbrial fonde en 1979 l’Institut français des relations internationales (Ifri), le tout premier think tank français. Il est indépendant de l’Etat.

L’Ifri s’est rapidement imposé comme une référence à l’échelle mondiale, reconnue par ses pairs. Les activités de l’institut visent à éclairer les décideurs publics et privés confrontés à la dimension internationale. L’Ifri veille à toujours œuvrer dans le sens et au profit de l’intérêt général. Il contribue donc aussi, par son influence en France et à l’étranger, à l’animation et à la structuration du débat public sur les grandes questions planétaires.

Avec une expérience de près d’un demi-siècle qui a vu la fin de la guerre froide, l’accélération de la révolution numérique, l’explosion de l’islamisme politique et du terrorisme international, les avatars de la mondialisation, l’émergence des problèmes globaux comme le changement climatique ou le Covid, la montée de la Chine et l’exacerbation de la rivalité sino-américaine, l’Ifri a acquis le recul nécessaire pour inscrire son action dans le long terme, à l’instar des grands instituts / think tanks britanniques et américains, nés au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui ont inspiré sa création.

1981

La sécurité de l'Occident : bilan et orientations

Economica

Rapport publié par Thierry de Montbrial avec ses homologues américain (Winston Lord), allemand (Karl Kaiser) et britannique (David Watt), publié simultanément dans les quatre pays. Alors que l'Amérique s’inquiétait d’un rapprochement des Européens avec l’URSS et que, à l'inverse, certains Européens notamment en Allemagne résistaient à toute remise en question des acquis de la détente, les auteurs de ce Rapport se sont mis d'accord sur une reformulation toujours inspirante des missions de l’OTAN.

1983

La Communauté européenne : déclin ou renouveau

Economica

Rapport de Thierry de Montbrial et de ses homologues allemand (Karl Kaiser), italien (Cesare Merlini), britannique (William Wallace) et néerlandais (Edmund Wallenstein), publié dans les cinq pays. Au début de la décennie 1980, alors que le monde occidental était engagé dans une mutation profonde, la communauté européenne était mise en question : la construction avait-elle un sens ? Mieux portée par la croissance et la prospérité, cette entreprise pouvait-elle être une réponse à la crise ?

1983 – 2015

Président du Centre Franco-Autrichien pour le rapprochement économique en Europe/CFA (Paris, Vienne). Président d’honneur depuis 2021.

Le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe (CFA/ÖFZ) est une organisation intergouvernementale franco-autrichienne initiée en 1976 par le Premier ministre Jacques Chirac et le chancelier fédéral Bruno Kreisky, afin de développer les relations économiques entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est, et contribuer à créer une Europe de la paix. L’association du CFA avec l’Ifri commence en 1983. Thierry de Montbrial est porté à sa présidence en 1985. Les partenaires initiaux de la France et de l’Autriche sont la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie, avec lesquelles Thierry de Montbrial put ainsi nouer des contacts féconds dès 1983.

Après la chute du Mur de Berlin, le CFA a recentré son action sur les problèmes de l’élargissement de l’Union européenne et intégré dans son champ d’activité les nouveaux pays membres de l’Union dans leur processus d’intégration. A partir de 2004, le CFA se tourne également vers les voisins de l’Union européenne, en particulier vers les pays des Balkans occidentaux, qui envisagent leur avenir dans une perspective européenne.

Le CFA inscrit l’ensemble de ses échanges dans une perspective globale concernant l’avenir de notre continent. Il centre aujourd’hui ses activités autour de trois directions : le dialogue bilatéral franco-autrichien, l’avenir de l’UE, la future recomposition du continent.

Depuis 2015, le CFA est présidé par Dominique David, conseiller du président du président de l’Ifri.

depuis 1983

Co-directeur de RAMSES

Economica puis Dunod

Publié chaque année depuis 1981, le rapport RAMSES est un ouvrage de référence, qui propose à un large public clés et repères indispensables pour décrypter et suivre les évolutions de la scène internationale. RAMSES éclaire les dynamiques de l’actualité internationale, en s’appuyant sur les travaux des chercheurs de l’Ifri et de son réseau de correspondants. Les Perspectives de Thierry de Montbrial replacent les développements internationaux de l’année écoulée dans le temps long de l’analyse.

1985

La Revanche de l’Histoire

Julliard

De l'optimisme des années 1960, les Européens sont passés dans les années 1980 à un pessimisme sans nuances. La croissance ininterrompue a fait place à la dépression, l'euphorie au découragement. Thierry de Montbrial recherche la signification de la crise économique de l'époque et étudie l'éventualité d'un nouveau conflit mondial. Divers concepts, que l’auteur approfondira par la suite, sont introduits dans cet ouvrage (mutation lente, réforme ou révolution, stabilité structurelle etc.).

La revanche de l'histoire

1988

La science économique

PUF

L’ouvrage expose les fondements de la science économique, définie comme la stratégie des rapports de l’homme vis-à-vis des ressources rares. Il est issu de son cours enseigné à toutes les promotions de l’Ecole polytechnique entre 1974 et 1992. Le livre introduit aux recherches contemporaines (micro et macro-économie), dans un cadre unifié. Avec de nombreux aperçus originaux, il contient également des indications sur l’histoire de la discipline. Il reste un livre de référence.

La science économique
1988-1994

Membre du Comité de rédaction puis président du Comité éditorial de la Revue des deux Mondes

Membre du Comité de rédaction, puis président du Comité éditorial de la Revue des deux mondes à partir de 1992, dont le rédacteur en chef est alors l’écrivain Jean Bothorel.

1992

Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques. Président de cette Académie et de l’Institut de France (2001)

Elu le 29 juin 1992 à l’Académie des Sciences morales et politiques de l’Institut de France, avec un record d’âge battu seulement, sur plus d’un siècle, par Jacques Rueff. Il en est aujourd’hui le doyen d’élection. Il y a présenté de nombreuses communications comme L’Ecole polytechnique et les penseurs de l’action, à l’occasion du bicentenaire de cette Ecole, célébré le 22 mars 1994 ; L’Europe de l’Est cinq ans après la chute du mur (1995) ; La Turquie et l’Europe (2004) ; Qu’est-ce qu’un think tank ? (2011) ; Qu’est-ce qu’une puissance au XXIe siècle ? (2013) ; La prévision (2014), L’intérêt national (2019), Le problème de la gouvernance et l’avenir du système international (2023).
Président de l’Académie (et de l’Institut de France) pour l’année 2001, il choisit comme thème des travaux de l’année « La France du nouveau siècle », titre repris à la fois pour son discours sous la Coupole de l’Institut le 19 novembre 2001 et pour le livre publié sous sa direction début 2002. Le discours qu’il avait prononcé le 16 octobre 2001, lors de la séance publique des cinq Académies sous sa présidence était intitulé Quel avenir pour la France ?.
Thierry de Montbrial a également prononcé sous la Coupole les discours de réception comme membres associés étrangers du prince El Hassan bin Talal de Jordanie (2008) et de l’ancien président du Conseil italien Mario Monti (2014), ainsi que les discours de réception de Serge Sur (2022) et de Hervé Gaymard (2023).

1993–1994

Membre de la Commission du Livre Blanc de Défense

Thierry de Montbrial a centré la plupart de ses interventions sur la nécessité pour la France de procéder aux réformes économiques sans lesquelles un pays ne peut pas aspirer à la puissance. C’est également ce thème qui l’a conduit en 2001 à centrer son année de présidence de l’Académie des Sciences morales et politiques sur les problèmes intérieurs de la France, et non pas sur sa politique étrangère.

1993-2001

Président de la Fondation pour la Recherche Stratégique/FRS (premier titulaire de cette fonction)

Fin 1992, dans un contexte politique délicat, Pierre Joxe, alors ministre de la Défense, demande à Thierry de Montbrial de prendre la présidence de la Fondation pour les études de défense (FED) issue de la transformation de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) créée à la fin des années 1960 par Michel Debré, et présidée successivement par le général Georges Buis, le général Henri de Bordas, l’amiral Pierre Lacoste, puis le professeur Pierre Dabezies. Après des débuts difficiles en raison des circonstances de sa création, la FED, bientôt rebaptisée Fondation pour la recherche stratégique (FRS), a trouvé sa place dans le club restreint des principaux think tanks dans son domaine.

1995-2008

Professeur titulaire de la chaire Economie appliquée et relations internationales au Conservatoire National des Arts et Métiers

En 1995, Thierry de Montbrial est élu professeur titulaire de chaire au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), une institution originale dans l’enseignement supérieur français, dont l’origine remonte, comme l’Ecole polytechnique, à 1794. En 2008, il deviendra professeur émérite. D’abord intitulée Economie appliquée, est bientôt rebaptisée Economie appliquée et relations internationales. Les premières années, son enseignement porte exclusivement sur les bases de l’économie et donnera lieu à un ouvrage dont la première édition date de 1999, co-signé avec Emmanuelle Fauchart, maître de conférences rattachée à sa chaire. Le titre de ce livre est Introduction à l’économie (éditions Dunod).

La dernière période de l’enseignement de Thierry de Montbrial au Cnam a porté sur l’analyse des relations internationales. Il a été diffusé sur la radio France Culture. Une grande partie de ce cours est publiée dans l’ouvrage Regards distanciés sur le monde actuel, publié par l’Académie roumaine en 2022, où figure également son cours donné à l’Institut des Etudes politiques de Paris en 1989-1990 sur Les grandes lignes du monde contemporain.

1996

Mémoire du temps présent

Flammarion

Thierry de Montbrial présente ainsi ce résumé de l’histoire du XXe siècle : « Qui veut observer son époque, scruter l’horizon et réfléchir pour agir, doit remontrer le temps. Il lui faut aborder l’histoire en perspective comme un artiste qui dessine un paysage. Dans ce livre, j’ai cherché à démonter les ressorts de la politique internationale du siècle qui s’achève, en vue de comprendre les ˮconditions initialesˮ du troisième millénaire. »

Mémoire du temps présent
2000

Membre fondateur de l’Académie des Technologies

1991-1992. A la demande de Paul Germain, alors Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences de Paris, qui avait été son collègue comme professeur (de mécanique) à l’Ecole polytechnique, Thierry de Montbrial prend la présidence de la Fondation de l’Académie des Sciences pour le développement de la science et de ses applications. Les travaux de cette fondation contribueront à la création, en dehors de l’Institut de France, de l’Académie des Technologies, dont il sera membre fondateur en 2000.

2000

Dictionnaire de stratégie, (dir. avec J. Klein)

PUF, 2e édition 2006

Le concept de stratégie est souvent incompris. L’expérience montre la grande difficulté du public, même cultivé, à raisonner stratégiquement. Autrement dit, la politique au sens large reste dominée par les intérêts plus ou moins voilés, les émotions et les passions, avec toutes les conséquences non intentionnelles qui en résultent. Principalement consacré à la stratégie militaire, le Dictionnaire ouvre également des perspectives sur la notion de stratégie dans le monde économique.

Dictionnaire de stratégie

2002

L’Action et le système du monde. Prix Georges Pompidou 2002

PUF, 4e édition 2011

Ce livre pose les bases d’un traitement unifié de la praxéologie (science de l'action) plus particulièrement dans le domaine des relations internationales et de la stratégie. La version anglaise, publiée en 2013, a fait l’objet de ce commentaire de Henry Kissinger : « Un livre magistral. Une méditation sur certaines des questions les plus profondes de l’ordre international contemporain. Ce livre pourrait bien devenir la norme permettant de comparer les autres travaux sur la gouvernance ».

2007–2008

Membre de la Commission du Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale

Après avoir été membre de la Commission du Livre Blanc de Défense en 1993-94, Thierry de Montbrial a prolongé ses interventions antérieures sur la nécessité vitale pour la France de procéder aux réformes économiques indispensables.

2015 - 2022

La pensée et l’action, Histoire de mon temps, Regards distanciés sur le monde actuel

Fondation Nationale pour la Science et les Arts de l’Académie Roumaine, Bucarest

Choix d’œuvres de Thierry de Montbrial en quatre volumes (totalisant environ 6000 pages), publiés par l’Académie roumaine. Ces volumes réunissent des écrits en relations internationales, économie politique, philosophie de l’histoire ainsi que des analyses sur des concepts comme la complexité, la prévision, le temps. Les travaux comprennent des livres, des articles, des cours, des conférences ou encore des discours et des témoignages, ainsi que diverses études inédites sur ses écrits.

2017

Vivre le temps des troubles

Albin Michel

Jamais le présent n’a été soumis à pareil choc tectonique entre son futur et son passé, dont les conséquences paraissent difficilement prévisibles et parfois angoissantes. Entre la croyance naïve dans les bienfaits illimités de la technologie et la résignation au cycle des calamités, il y a place pour l’apprentissage d’une gouvernance mondiale, au-delà des difficultés présentes. Ce livre nous ouvre une meilleure compréhension de notre époque.

depuis 2018

Président et fondateur de la World Policy Conference (WPC)

Convaincu qu’il n’y a pas de problème plus important pour la stabilité structurelle du système international dans son ensemble que celui de la gouvernance mondiale, Thierry de Montbrial crée la World Policy Conference (WPC), une conférence internationale annuelle dont la première réunion a eu lieu en octobre 2008 à Evian. Depuis lors, la WPC s’est réuni dans huit pays, sur trois continents (Europe, Asie, Afrique). Thierry de Montbrial explique que : « La mission de la WPC est de contribuer à l’amélioration de la gouvernance mondiale, dans tous ses aspects. Il ne s’agit pas d’un vain mot, car l’accroissement fulgurant de l’interdépendance est une menace autant qu’un bienfait. Bienfait car l’ouverture maîtrisée est un enrichissement, tant sur le plan spirituel que matériel. Menace, car la connectivité non maîtrisée multiplie les risques de catastrophes. L’enjeu de la gouvernance mondiale est de maintenir les chances d’un monde raisonnablement ouvert et pour cela d’élaborer des instruments permettant de surmonter les chocs économiques mais aussi politiques, de toute nature ».

Avec la fondation de la WPC, Thierry de Montbrial se montre fidèle à une conviction acquise pendant ses années au CAP(S) : dans les relations internationales comme dans la vie ordinaire, la coexistence pacifique, dans son acception la plus profonde, suppose à la fois de toujours mieux se connaître et de toujours aller vers les autres.

2019

Grand Officier de la Légion d’honneur

14 juillet 2019 : à l’occasion de la fête nationale, le président de la République Emmanuel Macron élève Thierry de Montbrial à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

12 février 2025

L’ère des affrontements. Les grands tournants géopolitiques

Dunod

La guerre d’Ukraine a bouleversé le continent eurasiatique. Face à la Chine, les Etats-Unis se mobilisent pour garder leur primauté. La guerre économique se répand. Menacée de déclassement, l’Union européenne doit se réformer en profondeur pour survivre. Comment en est-on arrivé là ? Il ne faut pas réduire l’histoire à un combat entre les « bons démocrates » et « méchants autocrates ».

Actualité

Podcast

Podcast CAPS – 50 ans de futur

29 janvier 2024

Relations internationales

Conférence de présentation du Ramses 2026

02 septembre 2025

Médias

Le grand basculement

01 avril 2025

Playlists vidéos

Retrouvez toutes les vidéos de Thierry de Montbrial par thématiques

Curiculum

Thierry de MOntbrial World Policy Conference 2017 Copyrignt Bahi

Biographie

Thierry de Montbrial, Council of councils 2018